Députée wallonne : 2004-2009 ; 2009-2014 ; 2014*
Graduée en Communication, Isabelle Simonis s’implique dans le monde associatif, est animatrice en éducation permanente aux Femmes Prévoyantes Socialistes, avant de devenir secrétaire générale adjointe des FPS, puis la secrétaire générale en juillet 1999 lorsqu’elle remplace Marie-José Laloy élue au Sénat. Présidente du Mouvement de jeunesse « Ampli-junior », I. Simonis est encore secrétaire de la Fédération des Centres de Planning familial des FPS, secrétaire de l’asbl FAM, mouvement d’éducation permanente des FPS et la Présidente de la Commission permanente des Femmes de la Fédération liégeoise du PS. Membre du Conseil supérieur de l’Éducation permanente, elle est vice-présidente de l’Union francophone des Entreprises non-marchandes et administratrice à la COFACE.
Neuvième et dernière suppléante sur la liste du PS au Sénat aux élections de mai 2003, cette représentante du monde associatif rassemble près de 30.000 voix de préférence sur son nom, dans le collège électoral français, soit le 6e score du PS. Un tel résultat ne laisse pas le président du PS indifférent et Elio Di Rupo désigne I. Simonis comme Secrétaire d’État aux Familles et aux Personnes handicapées dans le gouvernement Verhofstadt II (14 juillet 2003-19 juillet 2004). Extra-parlementaire au fédéral, elle est appelée à travailler avec Rudy Demotte, ministre des Affaires sociales et de la Santé. En juin 2004, lors du scrutin régional, Isabelle Simonis est élue au Parlement wallon. Renonçant à son portefeuille ministériel, elle est désignée à la présidence du Parlement de la Communauté française (19 juillet-28 octobre 2004). Dix-huitième présidente du Parlement de la Communauté française, elle est aussi la cinquième femme à exercer cette fonction. Projetée au centre d’une tempête médiatique en octobre, elle n’a d’autre choix que de remettre sa démission.
Lors du scrutin régional de juin 2009, elle confirme sa présence au Parlement wallon et conforte son poids politique au sein de la fédération liégeoise du PS, puisqu’elle réalise le troisième score des candidats socialistes liégeois. Lorsque la majorité PS-cdH-Écolo se met en place, le PS désigne Isabelle Simonis comme chef de groupe au Parlement wallon. Durant toute la législature, elle sera la porte-parole de sa formation politique dans tous les dossiers importants, du Plan Marshall 2.Vert à la révision du Cwatupe en CoDT, en passant par le Plan Horizon 2022, les dossiers « éolien », « photovoltaïque », « décumul des mandats », « relance de l’emploi », Plan Routes, etc., quand il ne s’agit pas du dossier Mittal relatif à l’avenir de la sidérurgie liégeoise.
Présidente du Conseil supérieur des Villes, Communes et Provinces de Wallonie (à partir d’août 2007), Isabelle Simonis dirige aussi la ville de Flémalle. Sans jamais avoir été conseillère communale auparavant, elle s’est présentée au scrutin communal d’octobre 2006 et est devenue d’emblée la bourgmestre de Flémalle, en vertu du décret Courard. Réalisant deux cents voix de plus que Gilbert Van Bouchaute, le maïeur sortant, elle s’appuie sur une solide majorité absolue socialiste (20 sièges sur 29). En octobre 2012, elle gagne encore en voix de préférence, mais le PS est en léger recul, tout en conservant près de 55% des suffrages exprimés (19 s.).
Deuxième candidate effective sur la liste du PS le 25 mai 2014, elle est réélue au Parlement wallon. En vertu du décret « décumul », Isabelle Simonis choisit d’exercer son mandat régional et cède les compétences maïorales à Sophie Thémont ; elle devient bourgmestre en titre et présidente du conseil communal. Alors qu’elle se prépare à reprendre la présidence du groupe PS à Namur (juin-juillet 2014), Isabelle Simonis est désignée ministre dans le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles présidé par Rudy Demotte ; elle est en charge de l’Enseignement de promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des femmes et de l’Égalité des chances (juillet).
Source : Centre d’archives privées de Wallonie, Institut Destrée, Revues de Presse 2009-2014
Cfr Encyclopédie du Mouvement wallon, Parlementaires et ministres de la Wallonie (1974-2009), t. IV, Namur, Institut Destrée, 2010, p. 518