Née à Etterbeek, le 27 juin 1928, elle est la fille de Paul-Henri Spaak (1899-1972), ancien premier ministre belge et secrétaire général de l'Otan, la petite-fille de la sénatrice Marie Janson et la tante de la journaliste et écrivain Isabelle Spaak.
Antoinette Spaak entre en politique au sein du FDF après le décès de son célèbre père. Parlementaire dès 1974, elle devient la présidente du FDF de 1977 à 1982. Elle est la première femme belge présidente de parti.
Mme Spaak présida le Conseil culturel de la Communauté française du 2 février 1988 au 6 janvier 1992.
Antoinette Spaak est députée européenne de 1979 à 1984 et de 1994 à 1999. Le roi Baudouin lui octroie en 1983 le titre honorifique de ministre d'État.
Elle siégea pendant la 47e législature de la Chambre des représentants, durant laquelle elle préside le Conseil de la Communauté française de Belgique de 1988 à 1992.
Avec Jean Gol (homme politique), elle est à l'origine du rapprochement dans les années 1990 entre le PRL et le FDF au sein de la fédération PRL-FDF-MCC, devenu ensuite le Mouvement réformateur.
En février 2007, Antoinette Spaak a reçu le Trophée d'Honneur de la 3e édition des Femmes de Cristal qui récompensent des femmes méritantes en Communauté française.
Lors des élections fédérales du 10 juin 2007, elle est la dernière suppléante de la liste du MR pour le Sénat, obtient 43 414 voix mais n'est pas élue. En décembre 2007, Antoinette Spaak devient avec le socialiste Philippe Busquin la coprésidente du Groupe Wallonie-Bruxelles créé par Marie Arena, alors ministre-présidente de la Communauté française de Belgique.
Antoinette Spaak a été élue députée bruxelloise en 2009, mais a quitté l'hémicycle à la fin de la même année.
Source : Wikipedia